Aussi connu comme une mise-à-jour de Mac (El Capitan et Sierra aussi d’ailleurs), Yosemite est le parc national le plus visité aux États-Unis est un des parcs nationaux les plus visités aux États-Unis. Sa proximité avec Los Angeles et San Francisco alimente certainement une certaine popularité, mais pour plusieurs, grandeur, magnificence et noblesse sont les premiers mots qui leur viennent en tête. John Muir avait d’ailleurs mentionné : » It is by far the grandest of all special temples of Nature I was ever permitted to enter ». C’est aussi après une randonnée avec lui dans ce parc que le président Roosevelt a enclenché la machine pour la création de parcs nationaux (bon, l’histoire est beaucoup plus complexe que cela et les acteurs beaucoup plus nombreux, mais nous allons laisser cette version un peu-trop-simplifié pour le moment)[i]. Avec plus de 4 millions de visiteurs par année qui passent au moins une journée dans la vallée de Yosemite, la patience est certainement un allié de choix dans ce parc.
La chance!
Après avoir quitté le chaud soleil de San Francisco, nous nous sommes mis en route vers Yosemite relativement tôt. Merci à mon GPS qui a été assez attentionné pour nous nous faire la grande route panoramique… nous ajoutant ainsi 2 heures de route! Nous arrivons donc au centre d’information de Big Oak Flats à quelques minutes de la fermeture. Puisque nous ne pouvions presque rien réserver sur internet, nous profitons de notre chance pour planifier la totalité de notre séjour avec le gardien du parc. Nous avions en tête soit Upper Cathedral Lake ou Laurel Lake/Lake Vernon/Rancheria Falls. Le gardien de parc, quant à lui, nous suggère de faire le Half-dome. Ses arguments étant que les permis sont extrêmement difficiles à obtenir durant la haute-saison. La majorité des gens qui demandent un permis se le font refuser puisque le parc atteint rapidement la limite de randonneurs pour ce sentier. De plus, la température était anormalement clémente. En nous ventant les paysages merveilleux cette randonnée (flore, chutes, rivières, montagnes), nous nous laissons convaincre et profitons de la chance que nous avons.
Le Half-Dome
Bon, voilà que les choses se gâtent un petit peu. Veuillez noter que notre expérience n’enlève rien à la montagne, qui elle, est majestueuse.
Bref, nous préparons nos sacs, près pour trois jours et deux nuits en arrière-pays. J’ai mentionné que la température était clémente pour le temps de l’année. Il annonçait 29°C. Cela faisait depuis le Yukon que nous n’avions pas eu ce genre de température. Nos corps ne comprenaient pas trop ce que nous leur faisions subir.
Un soleil de plomb, une méchante ascension, une demi-tonne d’obstacles (lire ici tous les autres touristes), sans oublier notre nous-avons-essayer-d’en-apporter-le-moins-possible sac à dos (entre 40-60 lbs). Le comble? Je commence des réactions allergiques depuis quelques temps. J’avais donc le nez complètement bouché. Presque idéal pour les conditions mentionnées ci-haut. En plus, nous avons fait un bref détour de 4 kilomètres pour se rendre compte que les cartes apposées sur les affiches sur le sentier et celles données à l’entrée du parc ne sont pas dans le même sens (un met l’est à droite et l’autre à gauche).
C’est plutôt le genre de chose qui ne nous dérangent pas trop. Rappelez-vous la boue en Alaska! L’important c’est de savoir que l’effort en vaut la chandelle. Vous me voyez venir eh? Bref, nous sommes arrivés sans nous rendre compte que nous étions arrivés. Bon, nous ne donnerons pas tort sur toute la ligne au gardien de parc. Nous avons vu des chutes, une rivière, bien des tamias, une couple d’oiseaux, des montagnes et des arbres. Par contre, nous étions loin de la végétation luxuriante promise. Les sites de camping semblent être près d’une forêt brûlée.
À ce moment-là, nous étions encore plein d’espoir que nous allions explorer et découvrir des endroits magnifiques. Nous avons donc monté notre tente et aller explorer. Nous nous sommes motivés à monter le Half-Dome. Le gardien du parc nous a assuré que même si les câbles étaient descendus, que le Sub-Dome offrait une vue spectaculaire de la vallée. Au Sub-Dome, vous avez une vu d’une partie de la vallée, mais pas ce celle de Yosemite. La vallée de Yosemite peut être vue du haut du Half-Dome, donc du Sub-Dome vous voyez une grosse roche ronde et grise qui est la partie à monter pour avoir ladite vue. C’est à ce moment que je me mets à rire tellement c’était triste et ridicule (il devait y également y avoir de l’épuisement), Francis trouvant ça moins drôle puisque ses possibilités photographiques étant complètement ruinées.
Après, nous avons découvert que les plus beaux paysages dans le coin du Half-Dome, sont offerts par la John Muir Trail, qui est en partie fermée l’hiver. Nous avons été chanceux de voir des paysages extraordinaires pendant les 4 derniers mois. C’était inévitable que certains sentiers ou certaines randonnées allaient nous décevoir. Nous nous sommes promis de partager « la bonne nouvelle » aussitôt que nous le pouvions. Maintenant que vous avez la bonne information en main, nous vous suggérons d’essayer les sentiers que nous voulions faire à la base (donnez-nous-en des nouvelles!). Si vous décidez d’aller faire le mythique Half-Dome, assurez-vous que les câbles sont encore montés (et maintenant vous savez un peu plus à quoi vous attendre).
Bon, nous quittons pour le deuxième parc le plus populaire des États-Unis: Zion. À bientôt!
[i] Le guide de voyage du National Geographic mentionne les conséquences suivantes par rapport à ce séjour en arrière-pays de 4 jours : « Perhaps the most significant camping trip in the history of American conservation took place in May 1903 […] Indeed, Roosevelt was instrumental in convincing California to cede Yosemite Valley and the Mariposa Grove to Yosemite National Park in 1906. And during his administration he created 5 national parks, 23 national monuments, 55 wildlife preserves, and 150 national forests. »