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La chance nous sourit au Lac O’Hara

12 septembre 2017
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Nous en étions à notre cinquième journée dans le parc national de Yoho, en Colombie-Britannique. Le sentier Iceline avait été une vraie découverte; non seulement nous avions évité les hordes de touristes, mais les paysages et la randonnée avaient été également sensationnels. Avant de quitter le parc, nous voulions essayer de visiter le secteur de lac O’Hara. Cet endroit du parc est contrôlé de sorte qu’un nombre limité de personnes peut y accéder à chaque année. L’idée est préserver l’intégrité écologique de ce secteur sensible. Il faut réserver son camping auprès de Parcs Canada ou une place au O’Hara Lodge, et l’accès est limité par un chemin de 11 kilomètres qu’il est possible de parcourir en navette moyennant des frais et ayant réservé une place. Notez que pour les braves, il est possible de marcher le chemin. Le système de réservation ouvre le 31 mars de chaque année et, à moins d’une annulation, il est impossible d’y rester pour la nuit. Ainsi, le matin, à 8h, nous appelions Parcs Canada pour nous faire dire par la madame que, par une chance inouïe, une place s’était libérée et que nous pouvions nous y rendre le lendemain pour deux nuits. Une autre petite aventure commençait !

Vers le lac O’Hara

Il était 9h45 et nous étions déjà dans le stationnement à attendre la navette. Le transport était prévu pour 10h30, mais nous voulions être prêt quand il allait arrivé, et ce, même s’il est conseillé d’arriver 20 minutes avant. Nous chargions ainsi nos bagages et nous nous rendions à notre lieu de campement.

Le camping, même s’il est considéré comme étant en arrière-pays, n’a rien de rudimentaire. Les emplacements pour les tentes sont dispersés à travers la forêt, il y a des toilettes, des tables à pic-nique, des casiers anti-ours, des endroits couverts pour cuisiner et même l’eau courante. Nous nous étions préparés comme si nous allions randonner en arrière-pays, mais il aurait été possible, comme beaucoup de personnes l’ont d’ailleurs fait, de s’amener beaucoup de nourriture fraîche. Ceci est particulièrement vrai en considérant que l’on peut transporter deux bagages de 25 kg dans la navette.

Le camping allait constituer notre camp de base et nous allions passer les deux journées suivantes à explorer le vaste réseau de sentiers.

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Julie qui se repose les jambes à la fin du sentier Obapine.

Une foule de randonnées

Dire que nous avons fait de la randonnée durant ces deux journées ne saurait vraiment rendre justice à nos pauvres jambes. Nous faisions une randonnée le matin, un autre en après-midi et parfois même un dernière en soirée. Nous avons essayé de profiter au maximum de l’endroit et de la température qui s’offrait à nous. Les sentiers sont extrêmement bien entretenus et il y a des randonnées pour à peu près tous les niveaux; des petites promenades à l’excursion alpine. Si vous avez un temps limité, nous vous conseillons de commencer par le circuit Obapine. La randonnée vous guidera sur le plateau du même nom où il est possible d’avoir un point de vue saisissant sur les environs (voir photo en couverture) et d’explorer des forêts de mélèzes et des lacs alpins. Restez à l’affût lorsque vous randonnez, vous rencontrerez probablement de la vie sauvage. En effet, que ce soit des chèvres, des marmottes, des pikas, ours, ou même des carcajous, cet endroit recèle d’animaux !

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Une chèvre de montagne, paisible, sur une corniche.
Crédit : Julie Bernard

Nous avons quitté le secteur du lac O’Hara la troisième journée alors que la pluie s’installait. Nous voulions explorer cette partie du parc avant de quitter pour Calgary et la chance nous avait souri. Nous avions la tête rempli de souvenirs en plus d’avoir la certitude que nous allons y retourner un jour.

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Un de ces nombreux sentiers.

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