Notre Dodge Caravan a finalement touché le sol de notre première destination « officielle » : le Yukon. Après plusieurs heures de route, de nombreux kilomètres et de multiples cafés (bons et d’autres moins bons), nous y sommes… deux jours à l’avance. Finies les journées assises sur nos deux fesses dans la voiture. Enfin, nous allons pouvoir aller explorer un peu les montagnes.
Les moustiques
Le Yukon impressionne par ses vastes espaces. L’immensité des paysages donnent le sentiment d’un énorme terrain de jeux montagneux entouré de lacs, de ruisseaux et de rivières. Les montagnes, toujours en arrière-plan, semblent à la fois loin et très près. Dans cette démesure, les êtres vivants qui habitent l’espace sont aussi marquants. Si les grands mammifères, comme les orignaux, les bisons ou les ours, sont ceux qui sont le plus courus par les visiteurs du Yukon, un autre animal nous a impressionné par sa grosseur. Présents aux quatre coins du territoire, les moustiques sont énormes. N’oubliez surtout pas votre produit antimoustique dans votre trousse de voyage, sinon vous risquez qu’ils partent avec un bout de bras ou de jambe. Ou même pire, les deux!
Un court séjour à Whitehorse
Lors de notre arrivée à Whitehorse, nous nous sommes arrêtés au seul camping près de la ville qui offrait des endroits réservés pour les tentes [2]. Nous nous sommes ensuite promenés un peu dans la petite ville qui a des allures un peu de Jasper (mettre l’accent sur le « un peu »). Nous avons donc rendu l’utile à l’agréable en nous baladant tout en faisant quelques courses essentielles (essence, épicerie, etc.) avant notre départ vers Haines-Junction.
À la suite d’une nuit passée dans la capitale yukonnaise, nous nous sommes dirigés vers le parc national et la réserve de Kluane, endroit où nous allions passer plus d’une semaine à randonner et explorer. Plusieurs terrains de campings se situent dans le parc, nous avons toutefois arrêté notre choix sur celui de Kathleen Lake pour des questions de proximité avec la randonnée que nous désirions faire le lendemain. Nous hésitions avec le camping Dezadeash qui est situé un peu plus au sud du parc, mais qui est peu achalandé et donne sur un immense lac du même nom. Après un lunch rapide sur les berges du lac, nous sommes allés en direction de le sentier du lac-St.Elias.
Et le sentier du Lac St. Elias
Ce sentier est plutôt court (7,6 kilomètres aller-retour) permet aux randonneurs moins expérimentés, aux familles et aux groupes de séjourner sur le bord de ce lac sans parcourir trop de kilomètres. De notre côté, nous voulions simplement voir les montagnes et nous dégourdir les jambes.
Après une petite marche dans la forêt, un petit lac bleu émeraude émerge entre deux montagnes. Les eaux calmes du lac scintillaient de pleins feux, nous invitant à aller nous y rafraichir. La température clémente des derniers jours avait fait augmenter les températures, et par le coup même, l’humidité. Après nous y être trempé les pieds et avoir profité un peu du soleil, nous reprenions le petit sentier afin d’aller préparer nos sacs de randonnée. Le lendemain nous entamions une partie du sentier Cottonwood. Cette aventure sera le sujet de notre prochain billet.
À bientôt!
[2] Il y a par contre de nombreux campings pour les gens qui se déplacent en VR.
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